Ouverture à Ouagadougou de la 1ère édition des journées cinématographiques de la femme africaine de l’image
Devant une foule très réduite (réalisatrices, acteurs et actrices, les hommes de médias…), le président du conseil d’administration (PCA) du FESPACO, Rasmané Ouédraogo a situé le contexte de cet événement réservé à la femme : « c’est en 1991 que les femmes de l’image se sont réunies pour asseoir l’Union des femmes à l’image. C’est donc dans un contexte de gagner des enjeux que ce rendez-vous de 2010 été placé pour ces femmes afin qu’elles puissent marquer leur affirmation ».
Le coup de ciseaux du PCA pour la coupure du ruban a ensuite ouvert les portes du MICA où sont exposés des films des réalisatrices burkinabè: « compte tenu de nos moyens limités, l’honneur a été réservé aux burkinabè mais dans les années à venir, les autres pays seront représentés », a expliqué le délégué général du FESPACO, Michel Ouédraogo.
Sept boxes ont été installés à cet effet pour permettre aux cinéphiles de pouvoir visionner des films de leur choix avec les explications des réalisatrices qui seront à leur disposition.
La présente édition a pour thème « Femmes et cinéma africain ». Le programme des activités comprend entre autres l’organisation d’un panel et des débats d’atelier qui seront des cadre du donné et du recevoir. « Les professionnels du cinéma africain vont frotter leurs expériences pour renforcer le professionnalisme et la réflexion dans la production cinématographique » a dit Michel Ouédraogo.
Plusieurs films (9 longs métrages, 8 courts métrages, 32 documentaires, 4 séries TV africains, 5 films indiens et 1 film japonais) sont prévus dans 4 salles de cinéma à Ouagadougou et dans 2 salles à Koudougou où la clôture est prévue le 7 mars. Les JCFA sont prévues pour se tenir chaque deux ans.

Source : A.I.B