Kaya, Ka ya Sanmatenga !!!
Chef lieu de la province du Sanmatenga, la ville de Kaya est une localité située à 105 KM au nord de Ouagadougou.
Elle, connaît aussi d’autres appellations utilisées par les anciens : notamment « salbrtenga » qui signifie « lieu de fabrication de mors de cheveaux », sanbawtenga pays de sanboundo, et enfin « sanmatenga » ; pays de l’or, nom autochtone le plus connu.
Sanmatenga aurait été fondé par un prince de Ouagadougou sur ordre du Moogho Naaba, et à la demande des habitants de Tifou, un village situé à 5 km de Kaya.
En raison d’attaques incessantes des gens de la principauté voisine, le rissiane,les habitants de Tifou, des marensé, demandèrent la protection du Moogho Naaba de Ouagadougou.
Accédant à leur demande, le puissant roi leur présenta quatre de ses fils dont il leur désigna un homme étant le futur chef de Tifou, mais il prétexta le jeune âge des princes pour demander aux marensé de revenir quatre années pus tard lorsque le jeune Naaba aura grandi et serait capable de diriger un royaume.
Les marensé revinrent comme prévu. Mais le roi des Moosé présenta encore les quatre princes, et jouant sur leur ressemblance, demanda « samdi y nà bangi boê n ne ? « littéralement, « qu’est-ce qui vous permettra de reconnaître notre chef » Or, les marensé qui avaient prévu ce piège, avaient pris soin , pendant leur première séjour de poser une marque sur l’élu. Ils le montèrent sans hésitation au Roi des moosé qui avait pensé pouvoir se jouer d’eux.
De retour à Tifou, le jeune chef décida pour une raison de bonne administration, de ne pas s’installer dans le village même des marensé, mais se fixa à 5 km de là. Le nom de sanbdg bôndo, (la chose incertaine) demeura celui du jeune chef dont le père s’était demandé si on allait le reconnaître. Son royaume fût appelé sanbdg-bôud-tenga, village de sanbdg-boudo) dont la déformation « sanmatenga ». Une autre version raconte aussi que les premiers habitants des lieux vivaient dans l’opulence et la paix. Ils se disaient que la région très pittoresque, constituée de collines et de vallées donnant des moissons abondantes, était un pays d’or en mooré (têg kâgâ ya sânem têga ) ce pays est le pays d’or. Enfin, une version plus prosïaque relate que le nom sanmatenga tiendrait au fait qu’on trouvait beaucoup d’or dans la région, d’où le nom de sanmatenga, le pays de l’or, en langue mooré.
Quand au nom Kaya, il aurait été attribué par les colonisateurs dans les circonstances suivantes : ils arrivèrent au village de sanmatenga à la fin du 19ème siècle y trouvèrent une femme qui étalait du mil germé et lui demandèrent comment s’appelait cette localité. La brave femme qui ne comprenait pas la langue de son interlocuteur, comprit qu’on lui demandait ce qu’elle avait étalé à, par terre, « yak ay » répondit-elle en mooré sans hésiter, c’est de mil germé, kay, mil germé fut noté et devient Kaya. Mais, une autre explication soutient qu’à la question posée il fut répondu « ka ya sanmatenga » (ici c’est sanmatenga). La première partie de la réponse Ka ya (ici c’est) fut retenue et notée.
Kaya est habité par des moosé. Les noms de familles autochtones les plus courants sont : Ouédraogo, Simporé, Bandé, Kargourgou, Sana, Sanfo, Sawadogo. Le gentilé administratif est kayalais.
Source : www.petiteacademie.gov.bf
Danse Warga de Kaya
Le Warba est la danse traditionnelle des Mossi, le plus grand groupe ethnique du Burkina Faso. Réservée à l’origine à des cérémonies d’intronisation ou de funérailles, elle accompagne aujourd’hui les cérémonies de mariage et autres fêtes populaires. Le danseur se tient droit, bien campé sur ses pieds, et fait pivoter son abdomen et ses fessiers à gauche et à droite sur un rythme rapide. Cette posture ne l’empêche aucunement de marcher, sauter, se pencher ou faire des pas chassés tout en dansant.
Il ne fait pas de doute que l’objectif des danseurs Warba est de divertir. Mais les instruments qui les accompagnent font aussi circuler des informations codées dans le village, destinées à un petit nombre d’initiés, ainsi que des louanges. Les premiers intéressés par ces informations sont les danseurs, qui y reconnaissent des instructions, par exemple : saluez les hôtes ! Pas glissés en arrière ! Sautez ! Penchez-vous à gauche ! Revenez à la position de départ !
Source : www.zorgho.org


La maroquinerie a sa ville au Burkina Faso et elle s'appelle Kaya, chef lieu de la province du Sanmatenga. L'histoire des cuirs et peaux dans cette ville à la population cosmopolite daterait du règne du premier roi Naaba Sand Bondo vers 1471. Les populations fulaphones et celles d'origine mandé se sont alors mis à confectionner selles de chevaux et autres chaussures royales. La maroquinerie s'est alors imposée comme un boulot noble qu'embrassse indistinctement les jeunes de toute origine sociale. Prioritairement, agriculteurs et/ou éleveurs, certains habitants de la province sont tanneurs pendant la saison sèche pendant que d'autres le sont toute l'année lorsqu'ils parviennent à y trouver leur voie. Zone d'élevage aux portes d'un sahel qui concentre l'essentiel du cheptel du pays, la province du Sanmatenga a appris très tôt qu'en matière de production et de consommation de bovin, ovin et



Source : www.evenement-bf.net