INONDATIONS, SECHERESSE, FAMINE...

La Gnagna souffre dans le silence
L’on a tant parlé des sinistrés de Ouagadougou que l’on en oublie presque ceux qui, depuis les déluges de début septembre 2009, vivent un infernal revers de fortune dans la "Gnagna profonde", loin des projecteurs des médias. Le trop-plein d’eau tombée du ciel le 1er septembre dans les localités de Tougouri et de Boulsa, dans le Namentenga voisin, est venu balayer des habitations de fortune dans les communes rurales de Manni, Thion et Coala. Du coup, 7 231 hommes, femmes et enfants qui traversaient déjà une période de disette quelques semaines plus tôt, se sont retrouvés sans toit, après le passage des eaux. Aujourd’hui, avec l’arrêt précoce des pluies, la sécheresse a gagné les champs de la Gnagna qui ne promettent plus d’être généreux. "Ça nous a chauffé ici !", a clamé le haut-commissaire de la province, qui nous a fait l’économie de la situation samedi dernier, à "Bogandé city"...
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